Les expositions à ne pas rater dans l’Hexagone cet été !

Tour d’horizon des expositions les plus attendues en France pour la belle saison !
Exposition Monet

Hiver comme été, l’art n’a pas fini de nous faire voyager. Tour d’horizon des expositions les plus attendues en France pour la belle saison !

« Autour des Jeux Olympiques de 1900 : sport et idéal » (Paris)

Du 13 juillet au 22 septembre 2024 au Musée d’Orsay

Exposition « Autour des Jeux Olympiques de 1900 : sport et idéal »
Maurice Denis, Jeu de volant, 1900

Comme évoqué l’article précédent Les tendances mode de l’été vues à New York, la thématique du sport est LE sujet en vogue cette année en plein contexte des JPO de Paris 2024. Le sport comme tendance, le sport comme vecteur historique de l’évolution de la mode masculine comme féminine. L’avènement de cette culture, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, est à découvrir dans l’exposition Autour des Jeux Olympiques de 1900 : sport et idéal au Musée d’Orsay du 13 juillet au 22 septembre 2024. Ce n’est pas n’importe quel endroit qui est vedette de l’évènement. En effet, le Musée d’Orsay se positionne en réalité comme symbolique, dans la mesure où cette ancienne gare a originellement été construite pour accueillir les 50 millions de visiteurs venus assister à l’Exposition Universelle de 1900 organisés à Paris. 

Plus d’un siècle après, le musée d’Orsay sera sur la scène artistique des JO de Paris 2024. Parmi les œuvres phares de la collection à venir à partir du 13 juillet prochain : Jeu de volant de Maurice Denis (1900), Mlle Puget au Sporting-Club d’Houlgate (Anonyme, 1908) et La Lutte bretonne de Paul Sérusier (entre 1890 et 189).

Exposition « À nos amours » (Lyon)

Jusqu’au 25 août 2024 au Musée des confluences

Exposition "À nos amours"

L’amour. Un sentiment si vaste, si intemporel, si universel. Par quels canaux l’expliquer ? Comment lui rendre hommage ? Dans quelle mesure celui-ci se traduit-il à travers nos cinq sens ? C’est ce que le Musée des Confluences lyonnais tente de répondre dans son exposition À nos amours, actuellement à l’affiche jusqu’au 25 août 2024. En famille, en duo ou entre amis, cet hymne à l’amour retrace les différents aspects que l’être vivant (espèces humaine comme animale) traverse au cours de sa vie : de la construction de soi à la manifestation émotionnelle, en passant par la mise en avant de récits singuliers contés tout au long du parcours. En résumé, ce sont plus de 150 objets et animations interactives qui sont à découvrir pour explorer toutes les manières d’aimer.

« Parmi les installations de l’exposition, nous avons des choses que tout le monde connaît, comme le doudou. Nous avons un arbre à doudous, présent au début de l’exposition, qui fait aussi référence à nos premiers attachements et fait la transition entre l’humain et l’autonomie de l’enfant. », déclare Merja Laukia, Directrice des collections et des expositions du musée. *

*BFM Lyon, 9 janvier 2024

« À la recherche du Petit Prince » (Marseille)

Jusqu’au 22 septembre 2024 au Musée d’histoire de Marseille

Exposition : "À la recherche du Petit Prince" (Marseille)

Plus de 80 ans après la disparition de l’écrivain et aviateur Antoine de Saint-Exupéry le 31 juillet 1944, l’exposition À la recherche du Petit Prince revient sur l’histoire et l’héritage de l’auteur préservés dans la mémoire contemporaine. C’est à l’initiative du photographe Léon Dubois, installé entre Alexandrie en Égypte et Poitiers en France, que l’on doit ce projet. L’artiste parcourt le monde depuis plus de 10 ans à la recherche d’archives et de traces de vie de grands auteurs littéraires. Il est notamment le créateur de l’œuvre photographique Maalesh, voyage en Méditerranée inspirée du poète Jean Cocteau, et développée en noir et blanc dans un style argentique. Dans la poursuite de sa vision, Léon Dubois part à la recherche de Saint-Exupéry et de son mythique récit Petit Prince.

« Avant je travaillais sur le poète Jean Cocteau et pendant mes recherches, je suis tombé sur une photographie de Saint Exupéry à Alexandrie et elle m’a beaucoup inspiré. J’ai voulu connaître son histoire alors je me suis lancé dans le projet d’aller sur les traces de sa vie ».* (Actu.fr, 25 juin 2023). Cinq ans de recherche après, la restitution des archives et témoignages recueillis sont exposés fait écho au mystère autour du décès de l’aviateur, disparu à la suite d’un naufrage.

« Monet à Vétheuil : Les saisons d’une vie » (Lille)

Jusqu’au 23 septembre 2024 au Palais des Beaux-Arts de Lille

En collaboration avec le musée d’Orsay, le Palais des Beaux-Arts de Lille met à l’honneur l’impressionnisme jusqu’à l’automne 2024 à l’occasion des 150 ans du courant artistique. Claude Monet (1840-1926), l’un de ses fondateurs, a consacré une grande partie de sa carrière aux abords de la Seine à Vétheuil, village du Val-d’Oise. « La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment. ». Tons clairs juxtaposés, touches légères, style quasi abstrait : ce sont plus d’une centaine de toiles qui ont été inspirées du lieu, dont les œuvres Vétheuil en été (1879) et L’Île aux Fleurs (1880). Dans le cadre de la rétrospective MONET à Vétheuil : Les saisons d’une vie, le musée lillois exposera ses trois tableaux de l’artiste, ainsi que quatre émanant du musée d’Orsay.  

Exposition « Whistler, l’effet papillon » (Rouen)

Jusqu’au 22 septembre 2024 au Musée des Beaux-Arts de Rouen

Exposition Whistler

Vous avez probablement déjà vu l’une de ses œuvres. James Abbott McNeill Whistler (1834-1903), artiste américain pionnier du courant artistique impressionniste du whistlérisme (XXe siècle), est à l’affiche jusqu’à fin septembre 2024 au Musée des Beaux-Arts rouennais. Ce maître Dandy du « délicat » met en scène dans ses nombreuses peintures les références qui dessinent ses muses.  Entre autres, la culture nipponne inspirée des estampes japonaises avec par exemple Symphonie en blanc ou La Petite Fille Blanche (1864) et Variations en violet et vert (1871), des paysages brumeux et figures féminines aux tons laiteux comme dans L’artiste dans son atelier (1865-1866) et Symphonie en blanc n°1 (1862).

« Selon Whistler, un tableau ne doit pas être lié à un sentiment ou de la politique. Pour lui, c’est un ordonnancement de formes et de modulations tonales qui va susciter une sensation. », cite Florence Calame-Levert, conservatrice en cheffe au musée. Une exposition qui pousse à la contemplation jalonnée à l’exploration.

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